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Quel chauffage choisir pour une maison de 100m2 ?

Publié le 27/02/2025

Vous souhaitez installer un nouvel appareil de chauffage ou remplacer votre système actuel par un modèle plus performant ? Pour choisir la meilleure option, il est nécessaire de prendre en considération plusieurs critères tels que l’efficacité énergétique, le coût d’installation et d’entretien, l’impact environnemental et vos besoins quotidiens.

Pompe à chaleur, poêle à granule ou chaudière biomasse, découvrez les différentes solutions qui s’offrent à vous pour équiper votre maison de 100 m2 et profiter d’une chaleur optimale pendant tout l’hiver.

Comment chauffer une maison de 100 m2 ?

Bien chauffer un logement de 100 m2 nécessite la pose d’un système de chauffage adapté à la superficie du logement. Solutions traditionnelles ou alternatives écologiques, voici les principales options pour un chauffage homogène et agréable.

Le chauffage électrique

Le chauffage électrique, sous toutes ses formes, équipe plus d’un foyer français sur trois. Cette solution permet d’atteindre une température idéale rapidement et de manière indépendante. En effet, vous pouvez régler la chaleur émise par chaque chauffage, pièce par pièce. Toutefois, sa consommation peut être élevée et engendrer une augmentation significative de votre facture d’énergie.

On retrouve sur le marché plusieurs modèles, plus ou moins énergivores. Le radiateur à inertie fait partie des options les plus économiques. Le principe de l’inertie consiste à accumuler de la chaleur et la restituer une fois le radiateur éteint.

Vous pouvez également opter pour les panneaux rayonnants, qui réchauffent l’air ambiant grâce à des rayons infrarouges. Ce type de chauffage nécessite une plus forte consommation d’électricité, et doit donc être réservé aux pièces de petites tailles ou chauffées par intermittence.

Quant aux convecteurs, ils présentent l’avantage d’être économiques à l’achat. En revanche, ces modèles offrent des performances restreintes, car il est difficile de contrôler la température de chauffe, et la diffusion de la chaleur n’est pas homogène dans l’ensemble de la pièce.

Le poêle à granule ou à bois

Le poêle à granulés, ou poêle à pellets, est un dispositif de chauffage qui utilise des granulés de bois. Il peut chauffer de manière automatique grâce à un silo de stockage, et peut s’adapter à la température souhaitée.

Du côté du budget, cet appareil de chauffage présente de nombreux avantages. Il faut environ deux tonnes de pellets pour chauffer une maison de 100 m2, ce qui représente un coût compris entre 700 et 800 euros. L’autonomie est également l’un des points forts, avec une capacité de chauffe pouvant atteindre 72 heures sans recharge. D’un point de vue écologique, le poêle à granulés de bois rejette dix fois moins de CO2 que le fioul, la combustion du bois garantit un bilan carbone neutre et le taux de particules fines est d’environ 20 mg/Nm3.

Vous pouvez aussi choisir d’installer un poêle à bois. Ce dernier fonctionne grâce à la combustion de bûches. Cette solution est économique, car elle utilise l’un des combustibles les moins chers du marché, le coût d’acquisition est modéré (notamment grâce à l’éligibilité à la PrimeRénov’) et son rendement peut atteindre les 90 %.

La pompe à chaleur

La pompe à chaleur ou PAC, est un système qui capte les calories présentes à l'extérieur (air, sol ou eau), dans le but de réchauffer ou refroidir l’air intérieur via des radiateurs ou un plancher chauffant.

Cette solution est à la fois économique et écologique, car elle puise l’énergie nécessaire au chauffage dans l’environnement. En plus d’optimiser le confort thermique ambiant, les pompes à chaleur peuvent aussi être utilisées pour chauffer l’eau sanitaire.

Une PAC air-air permet de diminuer vos dépenses énergétiques d’environ 40 %, tandis qu’une solution géothermique peut offrir jusqu’à 70 % d’économies.

Toutefois, vous devez être attentif aux écarts de température extérieure, à la saisonnalité et aux besoins des occupants. En effet, des chauffages d’appoint sont quelquefois nécessaires dans les régions très froides ou en montagne.

La chaudière biomasse

Si vous souhaitez installer un chauffage centralisé performant et compatible avec des énergies renouvelables, vous pouvez choisir la chaudière biomasse. Cette option s’adapte à tous les émetteurs basse température (radiateurs, plancher chauffant) et peut aussi chauffer l’eau sanitaire.

Les avantages économiques et écologiques sont multiples. En effet, les chaudières biomasse utilisent principalement du bois pour chauffer l’eau et le circuit de chauffage. Les modèles mixtes permettent également d’associer la chaudière biomasse à des panneaux photovoltaïques, une PAC ou à un chauffe-eau thermodynamique, afin de réduire la dépendance aux énergies non renouvelables.

Cette solution garantit ainsi une réduction des émissions de gaz à effet de serre, tout en offrant un confort thermique de qualité aux occupants.

Le chauffage au gaz

Les chaudières au gaz font partie des principales sources de chauffage des ménages français. Ce dispositif permet de réguler la température dans toutes les pièces de la maison, de manière instantanée et indépendante.

Que vous optiez pour un modèle classique, à condensation, basse température ou hybride, vous profitez d’une chaleur homogène et paramétrable. En plus, les chaudières THPE permettent de réutiliser les fumées de combustion pour augmenter la performance globale du chauffage. Le rendement final est compris entre 100 et 110 %, contre 90 % pour les modèles traditionnels.

Cependant, toutes les habitations ne sont pas éligibles à ce type de chauffage, en raison d’un approvisionnement via un réseau complexe de conduites souterraines.

Amélioration énergétique : quel type de chauffage choisir pour une maison ancienne ?

Lors de la rénovation énergétique d’un logement ancien, il est primordial de choisir un système de chauffage performant et économique.

Quel est le meilleur système de chauffage pour une maison de 100 mètres carrés ?

Pour une maison de 100 m2, le choix du système de chauffage doit concilier modernité, efficacité et préservation de l’authenticité du bâti existant. Les principaux paramètres qui entrent alors en compte sont l’isolation et la configuration des différents espaces.

Vous pouvez opter pour une chaudière à condensation avec des radiateurs basse consommation, un poêle à granulés ou à bois pour l’aspect esthétique et convivial, ou une pompe à chaleur.

Ces solutions, bien qu’économiques et écologiques sur le long terme, demandent un effort financier plus conséquent à l’achat. En effet, comptez entre 1 500 et 15 000 euros pour une chaudière THPE, entre 6 000 et 20 000 euros pour une PAC dédiée à une maison de 100 m2 et jusqu’à 8 000 euros pour un poêle à granulés.

En revanche, évitez de conserver les anciens appareils électriques, souvent énergivores et peu performants. Si vous souhaitez installer un nouveau chauffage électrique, privilégiez les modèles connectés pour réguler la température à distance.

Soyez également attentif à la puissance au mètre carré (environ 1 500 W pour 15 m2) des radiateurs et à leur répartition. En effet, un chauffage électrique de 2 000 W aura plus de difficultés à chauffer correctement une pièce de 20 m2 que deux radiateurs de 1 000 W positionnés sur des murs opposés.

Avant toute intervention, faites appel à un professionnel pour connaître les rénovations nécessaires pour améliorer les performances énergétiques de votre maison.

Quelles sont les aides disponibles pour installer un chauffage économique ?

En 2025, les particuliers qui souhaitent opter pour un chauffage neuf et performant peuvent bénéficier du dispostif MaPrimeRénov’. Elle est calculée en fonction des revenus du foyer, du type de chauffage et du nombre d’améliorations énergétiques à financer. Vous pouvez ainsi installer une PAC, un poêle à bûches ou à granulés, une chaudière à bois ou un insert.

Pour les ménages qui ont des ressources dites « intermédiaires », la prime débute à 500 euros (insert) et peut atteindre les 11 000 euros pour les PAC géothermiques ou solarothermiques (ressources très modestes).

Les fournisseurs d’énergie accompagnent également les ménages français avec la Prime Énergie des Certificats d’Économie d’Énergie (CEE). L’aide minimale (pour le remplacement d’un ancien convecteur) est de 55 euros, et peut s’élever jusqu’à 4 364 euros pour la mise en place d’une solution biomasse ou solaire, ou d’une PAC.