S'inspirer - Chauffage

Comment faire des économies de chauffage ?

Publié le 07/11/2023

Chaque année, le chauffage représente près de 60 % de la consommation d’énergie d’une maison, soit l’équivalent de 1 661 euros. Face à l’augmentation du prix du gaz, de l’électricité et du fioul, certains éco-gestes du quotidien vous permettent de limiter les dépenses tout en conservant un intérieur sain.

HomeServe vous présente les bonnes pratiques à mettre en place et les travaux à prévoir pour faire des économies de chauffage.

Les bonnes pratiques pour se chauffer

En adoptant les bonnes pratiques pour vous chauffer tout au long de l’hiver, vous pouvez optimiser votre confort thermique, tout en réduisant votre empreinte environnementale. Pour cela, le code de la Construction préconise de ne pas trop chauffer son logement, et d’opter pour une juste température, en fonction de chaque pièce.

Les pièces à vivre, comme le salon, la cuisine ou encore la salle à manger, doivent être gardées à une température de 19 °C. Si vous décidez de chauffer à 20 °C, vous augmentez votre consommation d’énergie d’environ 7 %. Dans les chambres, la température idéale est plus basse, et se situe aux alentours de 17 °C. Une exception : la chambre de bébé, qui doit avoir une température d’environ 20 °C.

Quant à la salle de bain, elle peut être chauffée à 22 °C, lors de son utilisation. À l’inverse, les lieux de passage (couloirs, cellier, cave ou arrière-cuisine) n’ont pas besoin d’être chauffés. Il est toutefois recommandé d’éviter le gel, susceptible d’endommager vos appareils.

Si vous n’êtes pas chez vous la journée ou que vous n’utilisez pas votre bureau régulièrement, optez pour un chauffage partiel. Il permet de maintenir une température correcte, qui préserve l’habitat des dégradations liées au froid. De surcroît, vos radiateurs seront plus efficaces une fois mis en route, ce qui limite la surconsommation de gaz, de fioul ou d’électricité.

Dans tous les cas, ne mettez rien devant les radiateurs. Les meubles et les rideaux positionnés en face d’un élément de chauffe empêchent la chaleur de se disperser. La température met ainsi plus longtemps à se propager dans la pièce, ce qui engendre une consommation excessive. De même, n’obstruez pas les radiateurs. En plus de diminuer l’efficacité du chauffage, vous risquez de déclencher un incendie (tissus ou papier).

Les bonnes pratiques au quotidien

Des gestes simples peuvent vous éviter de surconsommer pendant les périodes de froid, sans avoir recours à des travaux coûteux. En mettant en place des habitudes et des routines adaptées à votre usage quotidien, vous avez la possibilité de réduire votre facture d’énergie.

Premier réflexe à adopter : fermer les pièces peu ou pas chauffées. La chaleur a tendance à se propager et à monter. Si vous ne souhaitez pas augmenter la température d’un couloir ou d’un bureau inoccupé, vous pouvez laisser les portes fermées ou installer des rideaux, pour compartimenter votre logement. En plus de conserver plus longtemps la chaleur dans la pièce de vie, cette habitude vous permet de chauffer plus rapidement votre salon ou votre chambre.

Quand la nuit tombe, prenez l’habitude de fermer l’ensemble des volets de la maison ou de l’appartement. Ils permettent de limiter la déperdition de chaleur, et vous font économiser jusqu’à 2 % d’énergie. En complément, n’hésitez pas à tirer les rideaux (de préférence épais et isolants), qui eux aussi jouent un rôle important contre les courants d’air.

Les menuiseries et les serrures sont responsables de nombreux courants d’air, qui rafraîchissent l’atmosphère intérieure de votre logement. Pour les éviter, pensez à installer des joints aux fenêtres et aux portes, à déposer un chien de porte, à coller un film protecteur sur les vitres (simple vitrage) ou à fermer le foyer de votre cheminée.

Enfin, aérez votre logement dix minutes par jour, tout au long de l’hiver. Ce conseil peut sembler contre-instinctif, mais l’aération est l’une des clés d’un intérieur sain et confortable. Aérer permet de :

Renouveler l’air ambiant ;
Éviter les moisissures et les odeurs ;
Chauffer plus facilement.

L’aération quotidienne permet d’évacuer l’air humide et de faire entrer de l’air sec, qui est plus facile à chauffer. Attention toutefois à éteindre le chauffage, ou à vérifier que le détecteur de fenêtre ouverte du radiateur est bien fonctionnel. Enfin, vous pouvez aérer le midi ou en début d’après-midi, lorsque l’air extérieur est le plus chaud.

Installer un thermostat connecté

Pour optimiser les horaires de chauffage et réduire les dépenses énergétiques, le thermostat connecté est une solution précise et paramétrable, qui gère la température des différentes pièces du logement. À distance, selon un planning ou manuellement, vous agissez sur la température des radiateurs de manière indépendante.

Le thermostat Voltalis va plus loin, en vous faisant bénéficier d’une gestion automatique de la consommation d’électricité, en fonction de la charge du réseau électrique. En d’autres termes, si un pic de consommation globale est constaté, le thermostat Voltalis ajuste la consommation de vos radiateurs électriques, tout en préservant votre confort. De quoi réduire vos factures sans diminuer votre bien-être. En plus, vous agissez pour l’environnement, car le réseau est équilibré sans avoir recours à des solutions polluantes.

Les professionnels Voltalis interviennent gratuitement à domicile, afin de relier vos radiateurs électriques au thermostat connecté (attention, seuls les radiateurs électriques peuvent être connectés). Cette solution de pilotage offre plusieurs avantages :

La gratuité du matériel et de l’installation ;
Ne nécessite aucun abonnement ;
Les économies d’énergie : jusqu’à – 15 % de consommation électrique, soit 330 € / an ;
La gestion à distance : vous pilotez votre chauffage (activation, désactivation, planning) et pouvez suivre la consommation en temps réel via l’application mobile ;
Une démarche éco-citoyenne : en adaptant la consommation de vos appareils, le thermostat connecté Voltalis préserve le réseau électrique et offre jusqu’à 70 % d’émissions de CO2 en moins.

Le thermostat Voltalis vous permet donc d’optimiser votre consommation et de diminuer votre empreinte environnementale. Plus de 200 000 logements sont déjà équipés de ce système de pilotage à distance.

Les travaux à prévoir

Près de 86 % des logements français possèdent un DPE D ou inférieur. Si les éco-gestes ne suffisent pas à réguler la température dans votre maison, certains travaux d’amélioration énergétique peuvent être réalisés en dernier recours.

Les pertes de chaleur sont principalement dues :

Au toit : responsable de 25 à 30 % des déperditions d’énergie ;
Aux fuites, aux murs et à l’air renouvelé : entre 20 et 25 % ;
Aux fenêtres : compris entre 10 et 15 % ;
Aux ponts thermiques et aux planchers bas : inférieurs à 10 %.

Les travaux de rénovation vous permettent de diminuer les déperditions de chaleur, et de limiter la consommation d’énergie. Dans un premier temps, vous pouvez remplacer les fenêtres. Si votre logement possède du simple vitrage, optez alors pour du double ou du triple vitrage. Le remplacement des menuiseries peut ainsi vous faire économiser jusqu’à 12 % d’énergie.

Dans un second temps, procédez à l’isolation des combles et des murs. C’est une solution qui peut se révéler onéreuse, mais qui a l’avantage d’augmenter les performances énergétiques de manière significative. Par exemple, en isolant vos combles perdus, vous pouvez réduire votre consommation énergétique de 27 %. Cette baisse représente à elle seule plus de 470 euros de gains par an. Projection, dalle, laine, par l’intérieur ou l’extérieur, vous avez le choix parmi de nombreuses techniques et matériaux.

Enfin, vérifiez votre installation de chauffage, qui est l’une des causes principales de gaspillage énergétique. Si les appareils sont anciens et mal entretenus, vous risquez de surconsommer. C’est pourquoi vous devez régulièrement entretenir votre chaudière, vos radiateurs et vos conduits de cheminée. En plus, c’est obligatoire. En parallèle, isolez les conduits et les tuyaux d’eau chaude avec des isolants calorifuges, qui limitent les fuites entre le système de production et les radiateurs.