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Comment lutter contre les allergies d’intérieur ?

Publié le 14/09/2018
Comment lutter contre les allergies d’intérieur ?

Les allergies d’intérieur sont un véritable fléau. D’après une enquête réalisée par l’Observatoire de la Qualité de l’Air Intérieur (OQAI)*, la qualité de l’air que nous respirons est devenue un enjeu de santé publique. Pour lutter contre les allergènes présents dans l’air intérieur des logements, il est essentiel de prévenir les risques pour mieux les gérer.

Voici quelques conseils préventifs.

Allergie d’intérieur : chasser les acariens

Les acariens sont présents partout, même dans les habitations les plus propres, ces minuscules animaux ne se voyant pas à l’œil nu. Leur terrain de chasse de prédilection ? Les endroits chauds et humides, notamment les matelas, oreillers, peluches, canapés et tapis, où ils se nichent sans hésitation. La literie est un de leur garde-manger favori, compte tenu de la multitude de squames (fines lamelles d’épiderme) que nous perdons dans la nuit.

Nez qui coule, yeux qui piquent, difficulté à respirer, toux, asthme…  il est essentiel d’adopter de bonnes habitudes pour limiter la prolifération de ces intrus invisibles :

  • Aérez tous les jours votre chambre au moins 20 minutes.
  • Ne mettez pas le chauffage à plus de 19°C.
  • Évitez l’humidité dans la pièce (pas de plantes vertes, d’humidificateur d’air, de bocal à poisson, etc.).
  • Préférez un sommier à lattes en bois et une literie synthétique.
  • Évitez l’abondance de peluches, et lavez-les au moins tous les 2 à 3 mois (les acariens ne résistent pas à cette température).
  • Lavez vos draps, oreillers et couettes régulièrement.

Allergie d’intérieur : réduire les vapeurs volatiles

Les allergies aux Composés Organiques Volatils (COV) sont très fréquentes. Elles sont provoquées par des substances chimiques contenues notamment dans les produits ménagers, la peinture et la colle, les parfums d’intérieur, ou encore les désodorisants et vernis. Leur inhalation provoque des maux de tête, de désagréables démangeaisons, mais aussi des gênes respiratoires.

Pour limiter les risques de toxicité des COV :

  • Optez pour des matériaux à faible émission de COV pour vos produits de décoration et travaux d’intérieur (carrelage, peinture, colle, etc.).
  • Utilisez des produits d’entretien naturels et sains (bicarbonate de soude, savon de Marseille, vinaigre blanc, etc.). Retrouvez les recettes Homeserve pour des produits d’entretien faits maison ici 
  • N’utilisez pas d’aérosols et/ou parfums d’intérieur de façon intempestive.
  • Privilégiez un nettoyage humide plutôt que le balayage, afin de ne pas remettre en suspension la poussière.

Allergie d’intérieur : dompter les poils d’animaux de compagnie

Malgré tout l’amour que nous leur accordons, nos animaux domestiques sont parfois irritants… En cas d’allergie aux poils de nos compagnons, quelques mesures sont nécessaires :

  • Passez l’aspirateur 2 à 3 fois par semaine.
  • Lavez fréquemment votre animal avec des shampooings adaptés.
  • Brossez-le souvent, mais toujours à l’extérieur de votre logement.
  • Ne lui autorisez pas l’accès aux chambres.

Allergie d’intérieur : limiter les plantes vertes

Si certaines plantes sont très utiles pour purifier votre intérieur, elles peuvent aussi vous faire souffrir d’allergies. Plantes décoratives, plantes vertes, fleurs séchées ou coupées, certaines d’entre elles présentent des allergènes dans leurs feuilles et tiges évoluant rapidement dans l’air ambiant.

Pour diminuer les effets allergisants (réactions cutanées, rhinites, urticaire, etc.) :

  • Limitez le nombre de plantes dans votre logement.
  • Changez leur terre une fois par an.
  • Espacez les arrosages pour éviter la formation de moisissures.
  • Dépoussiérez-les régulièrement.
  • Ne conservez pas de fleurs séchées.

Cette liste d’allergènes d’intérieur est loin d’être exhaustive. Malheureusement, d’autres polluants peuvent aussi aggraver les symptômes d’allergie. C’est notamment le cas de la fumée de tabac, du dioxyde de carbone et monoxyde de carbone (émanant des cheminées ou appareils de chauffage mal entretenus), ou encore de particules fines et autres substances toxiques issues d’une mauvaise qualité de l’air extérieur.

Source

Observatoire de la Qualité de l’Air Intérieur (OQAI)*