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Le prix du gaz baisse !

Publié le 16/07/2019
Le prix du gaz baisse !

Chaque année au mois de juillet, les ministères de la Transition Écologique et Solidaire et de l’Économie et des Finances publient un arrêté donnant les nouveaux tarifs réglementés du gaz naturel.
Cette année, le prix du gaz est en baisse ! Et ce, d’environ 6,8%. Que signifient exactement les tarifs du gaz ? Les différentes augmentations, les « lissages » ?
Et, enfin, comment pouvons-nous adopter les « bonnes pratiques » en matière d’utilisation du gaz domestique ?

Comprendre l’évolution du prix du gaz 


La Commission de la Régulation de l’Énergie donne chaque année un avis aux pouvoirs publics sur le tarif réglementé à appliquer pour le gaz. Un arrêté tarifaire est publié suite à la décision des ministères. Il est calculé selon une grille, qui prend en compte les coûts d’approvisionnement de transport, stockage, distribution du gaz, mais également, la gestion de la clientèle.


Au vu de l’évolution  annoncée des coûts d’approvisionnement jusqu’à la fin de l’année, le gouvernement prévoit un prix du marché bas cet été, avec une hausse au 4ème trimestre. Les coûts d’approvisionnement seraient donc en forte hausse dès ce moment. Mais, pour que les consommateurs ne subissent pas d’effets de variation (forte baisse en juillet, forte hausse en hiver), les pouvoirs publics ont choisi de « lisser » l’évolution des coûts d’approvisionnement jusqu’en février 2020.
La première moitié de l’année a déjà vu plusieurs mois de diminution des prix, dus à une baisse des cours du gaz naturel fin 2018. La baisse aurait alors dû être bien supérieure, jusqu’à environ 12,6%. Seulement, le conseil de la CRE est de réduire les hausses de l’hiver en les anticipant. En résumé, la baisse est moindre pour que la hausse le soit également par la suite. 

Que concerne principalement cette baisse de gaz ?


Pour entrer un peu plus dans le détail, nous pouvons citer quelques exemples de baisses selon la CRE :
-    0,2 % pour la cuisine au gaz
-    0,4 % pour l’eau chauffée au gaz
-    Et 0,7 % pour les chauffages au gaz

Comment réduire encore sa facture ?


Même si le « lissage » permet des hausses relatives, elles peuvent cependant exister. Une baisse ne signifie pas que l’on n’aura plus jamais de hausse et, donc, anticiper et utiliser les « bonnes pratiques » est toujours de rigueur. Il ne faudrait pas en arriver au gaspillage de cette source d’énergie.
Le pôle principal d’économies de gaz est sur le chauffage. Une meilleure isolation, une température raisonnable, l’utilisation de la programmation, ventiler sans refroidir, ou encore comparer les offres des différents fournisseurs sont des gestes pouvant facilement devenir réflexes.
Isoler sa maison ne passe pas forcément par des travaux onéreux. Des volets occultants, des rideaux épais, un double vitrage et des joints solides suffisent à améliorer l’isolation de toute la maison. N’hésitez pas à ne chauffer que les pièces qui sont habitées.
Un thermostat d’ambiance programmable sur la chaudière baisse les températures de consigne pendant l’inoccupation de la maison. Et il est compatible avec les robinets thermostatiques venant peaufiner la régulation centrale, pièce par pièce. 
Les autres pôles d’économie sont la régulation de l’eau chaude, que vous pouvez placer à une température n’excédant pas 60° et en privilégiant les douches aux bains, ainsi que la cuisine ! En effet, fermer ses casseroles, choisir des ustensiles à la taille des plaques de cuisson, nettoyer ses brûleurs et utiliser une cocotte-minute pour cuire ses légumes, par exemple, sont des astuces simples et efficaces pour réduire encore sa consommation.

L’anticipation est la meilleure façon de conserver une facturation sans mauvaises surprises. Les bonnes habitudes sont donc à conserver. Car, ce n’est pas parce que le gaz baisse le premier juillet qu’il baissera à chaque fois. Même si les lissages permettent de relativiser les hausses comme les baisses.